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  1. "Dans le contexte actuel, l’idée de « front républicain » – s’il s’agit bien d’une « idée » – est une misérable imposture. Ce sont les destructeurs de la forme républicaine de la société, celle qui s’appuie sur un État social puissant et qui confère à ceux qui en ont un urgent besoin les moyens d’indépendance nécessaire, qui appellent à former un soi-disant front pour la défendre. Ce sont les représentants des partis politiques qui ont gouverné la France depuis le début des années 2000 – toutes tendances confondues – qui appellent au sursaut républicain alors qu’ils ont patiemment travaillé à faire reculer les institutions qui forment le cœur d’une société républicaine : l’hôpital public, désormais en état de catastrophe avancée, l’éducation nationale et l’université quand la France recule dans tous les classements internationaux portant sur les niveaux d’éducation, l’institution judiciaire, traitée en parente pauvre et appelée à se transformer en auxiliaire docile de la police et d’une politique sécuritaire suicidaire. Et ce sont ces responsables qui appellent au front républicain contre un parti d’extrême droite dont la puissance les réjouit car elle fait obstacle à la mobilisation des classes moyennes et populaires en faveur d’une politique de progrès social et environnemental."
    https://usbeketrica.com/fr/article/on...eoliberale-des-principes-republicains
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  2. -
    https://www.slate.fr/story/228235/fes...d-sous-les-figues-atlantic-bar-riches
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  3. La différence aujourd’hui c’est la stagnation économique, qui empêche celles et ceux qui veulent faire un travail valorisant d’en trouver un.

    En somme, ces emplois existent en partie pour mettre en scène l’activité des castes supérieures et lui donner les habits du travail. Au début du XXe siècle, Marcel Proust faisait un commentaire similaire : « Une société ne serait-elle pas secrètement hiérarchisée au fur et à mesure qu’elle serait en fait plus démocratique ? »
    https://www.welcometothejungle.com/fr...bril-bullshit-job-sens-valeur-travail
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  4. Il n’existe pas de manière objective de déterminer la frontière entre la richesse et la pauvreté. A l’Observatoire des inégalités, on a choisi de fixer le seuil de richesse à environ 3 500 euros par mois, après impôts et prestations sociales pour une personne seule. C’est le double du niveau de vie médian : 92 % de la population vit avec moins que ça.

    C’est une définition arbitraire, de la même façon que le taux de pauvreté officiel, fixé à 60 % du niveau de vie médian, est un choix arbitraire. Je ne détiens aucune vérité, simplement, ma conception des classes aisées est en effet plus large que la définition la plus en vogue.

    Aujourd’hui, la gauche est focalisée sur le 1 % les plus riches. A raison, parce qu’il s’agit d’enrichissements qui sont tout à fait indécents et qui dépassent même l’entendement. Selon nos calculs, la fortune de Bernard Arnault pourrait lui permettre d’acheter toute la ville de Toulouse ! Mais ne cibler que les super-riches, c’est largement insuffisant. Si l’on ne peut pas vous qualifier d’aisé lorsque 80 % de la population vit moins bien que vous, alors vous êtes quoi ?

    En outre, du point de vue du diplôme comme de celui du revenu, le clivage me semble tout autant culturel que monétaire. Les bourgeois culturels ont une capacité à nier la réalité de leur position sociale qui est au moins aussi grande que celle des bourgeois économiques. Aujourd’hui, 20 % de la population a un niveau de diplôme supérieur à bac +3.

    Il faut considérer la distribution de la richesse dans son ensemble, pas uniquement à un bout de l’échelle. Pas plus que la grande misère ne résume à elle seule les difficultés des classes populaires, l’extrême richesse ne définit les classes aisées de notre pays.

    Vivre avec 2 650 euros par mois, après impôts et prestations sociales, soit la fourchette basse des 20 % les plus riches, n’a bien sûr rien à voir avec un train de vie qui culmine à 100 000 euros. Il y a riche et riche. Il faudrait tenir compte de l’âge, du lieu de résidence, du patrimoine… Je suis d’accord avec ces critiques. Mais je pense que cela n’invalide pas les seuils que j’ai déterminés.

    La bourgeoisie économique et culturelle pointe du doigt le 1 % des Français les plus riches pour se fondre dans la masse, pour se distinguer de l’élite et, au final, pour éviter d’avoir à faire œuvre de solidarité. 99 % contre 1 % n’est qu’un slogan démagogique, qui plaît à une partie de la gauche parce que c’est confortable pour elle.
    https://www.alternatives-economiques....lus-consciente-de-privileges/00100089
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  5. La longue et lente médiatisation de Robin permet donc aujourd’hui aux politiques conservatrices d’inverser les rôles : les populations les plus démunies (sans emploi, réfugiés…) occupent à présent la place des nobles d’autrefois, vivant oisivement grâce aux impôts. Les classes populaires sont alors régulièrement accusées de vivre du travail des autres, soutenant par leurs contributions salariales une classe d’assistés. Dans cette version instrumentalisée du mythe, Robin des Bois se rapproche de Nigel Farage, Margaret Thatcher, Ronald Reagan ou Emmanuel Macron. Le mythe médiéval qui consistait à redistribuer les richesses injustement captées par une classe dirigeante oisive a été récupéré par un imaginaire économique libéral.
    https://theconversation.com/robin-des...trumentalise-par-les-puissants-158111
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